Culture


LITTÉRATURE

L'expression littérature berbère (ou littérature amazighe) comprend, dans son acceptation la plus large, toutes les manifestations littéraires, écrites ou orales, qui sont l'œuvre des Nord-Africains non seulement dans leur langue autochtone — le berbère —, mais aussi dans les langues qui s'y sont succédé au cours des siècles, et en particulier le punique, le latin et l'arabe. Dans un sens plus restreint, sa définition peut se limiter aux œuvres littéraires en berbère, mais cela poserait des problèmes pour cataloguer de nombreux auteurs comme Mouloud Mammeri, Taos Amrouche et d'autres, qui se sont exprimés aussi bien en berbère que dans d'autres langues.

Il est de toute manière impropre de parler d'une seule littérature pour un territoire aussi vaste et un champ temporel aussi étendu, au point que la plus grande spécialiste contemporaine de sujet, Paulette Galnd- Pernet, intitule son travail de synthèse Littératures berbères (1998), un titre qui sous-entend la multiplicité des traditions, contextes et genres qui peuvent se rencontrer sur tout le territoire nord-africain.

Source WIKIPÉDIA
HISTOIRE DE LA PENSEE AMAZIGHE
Cet essai met en exergue l’apport des écrivains, philosophes et penseurs Amazighs de l’antiquité à la civilisation universelle. Il montre comment leur pensée -philosophique et littéraire- a traversé les siècles et comment elle a pu influencer et continue encore d’influencer l’évolution de la pensée humaine. Ils ont écrit pour la plupart en Latin, en Grec et peu ou prou en Libyque ancien, mais leur œuvre est fondamentalement empreinte de la culture et de l’imaginaire Amazigh. L’histoire de la pensée Amazighe est aussi une présentation des biographies d’environ 84 penseurs amazighs ayant vécu entre le huitième siècle Av. JC et le sixième siècle de notre ère, avec un aperçu analytique de leurs œuvres centrales et un retour sur les grands évènements qui ont marqué cette époque et cette région du monde.
Aksil Ait Amraoui est un conseiller en économie sociale et chercheur indépendant en histoire. Il est membre du cercle d’études historiques CEHNA (chercheurs indépendants en histoire Amazighe) et a publié un roman historique intitulé Les dix libyque.
FEMMES BERBÈRES
Tigejdit, Tametut,
Tametut, cette femme-là qui a toujours porté sur ses épaules le poids de tant de fardeaux : le poids de son foyer et de tous les devoirs qui l’accompagnent, le poids de la société, le poids de ses rêves tant espérés…
La femme berbère a, depuis la nuit des temps été une battante, une guerrière, une figure emblématique dans toutes les luttes par lesquelles est passée l’existence des Berbères pour pouvoir encore exister aujourd’hui après tant de tentatives d’extinction réalisées par diverses autres communautés et civilisation !
Tigejdit, la femme berbère a toujours été le pilier sur lequel reposait toute sa société, de l’armée guidée par Lalla Fadma N Soumer (dite aussi Lalla n Ouerdja) aux frères, sœurs et enfants de chaque femme berbère qui endosse la responsabilité de tout ce qui constitue son entourage.
Aujourd’hui, la femme berbère est aussi militante, fervente battante pour les causes en lesquelles elle croit, de la politique aux droits humains, de la médecine à l’artisanat, elle tisse sa propre toile dans le monde contemporain, elle se fait une place et pas des moindres ! Elle est ici là-bas, présente partout où sa compétence lui permet d’aller, elle est journaliste et poète, elle est ingénieure et ministre, elle est musicienne et danseuse… Oui, la femme berbère est tout cela à la fois et son combat pour ses droits lui permet de se forger un chemin noble vers le succès, une voie vers le savoir et la réussite mais il lui permet aussi de se forger elle-même, d’étoffer son titre de femme par tout ce qui peut qualifier le courage et la bravoure, la persévérance et l’audace et tout ce que l’on connaît de beau et que nous avons, un jour, vu chez la femme berbère que connaît ou qu’a croisée, chacun d’entre nous…
À présent, prête à défier le monde pour s’affirmer en tant que citoyenne au même titre que l’homme, la femme berbère s’impose, elle s’affirme et affirme sa présence en tant qu’entité à part entière dans la société, elle se bat, elle lutte au quotidien pour arracher ses libertés tant bafouées par les lois sociales qui la réduisent, à bien des égards, à un sous-être éternellement dépendant.
Sans s’opposer à personne en particulier mais en affrontant la planète entière, la femme berbère s’ouvre désormais au monde, elle s’ouvre à elle-même, elle s’ouvre à la modernité et à l’évolution, elle s’ouvre et se révèle à nous, elle nous révèle sa force et sa beauté, le mystère de son charme tant chanté et tant rêvé par tout homme ayant frôlé la pudeur profonde de cette guerrière hors du temps.
Tanina HALOUANE

"TIFIRELLAS",LE SESCRET DES SIGNES BERBERES"
"Tifirellas" est l'histoire d'une amitié entre Aîcha et Laurana, deux enfants de culture différente, Elles vont ensemble, découvrir le mystère des motifs de tissage et les secrets des signes de tissage amazighs, moyen habile pour nourrir cette amitié et accéder joyeusement à la culture de l'Autre. La grand-mère représente la transmission orale par la lignée des femmes, L'école est le lieu de départ au début de l'histoire, et le lieu d'arrivée à la fin de l'histoire.
La boîte à trésors est " l'objet transitionnel " qui permet le passage du monde réel au monde imaginaire.

MUSIQUE

La musique kabyle, est une part de l'identité et de la culture kabyle, en Algérie. La musique traditionnelle de Kabylie est l'achewiq.

La musique et les artistes kabyles bénéficient d'un certain rayonnement en Afrique du nord, voir dans le monde arabe pour les chansons interprétées dans le registre arabo-andalou. Ainsi les Chaouis en Algérie et les Chleuhs au Maroc comprennent et écoutent la musique de Kabyle et les arabophones au Maroc, en Tunisie ou en Libye écoutent le chaâbi algérien.
Source WIKIPÉDIA
Musique: Rachid AZZOUZ

itunes: https://itunes.apple.com/fr/album/awanès/1406618467

Spotify: https://open.spotify.com/album/3ZUO5SgrnNzbidmmCSG99r

Amazon music: https://www.amazon.com/Awanès-Rachid-Azzouz/dp/B07F6TN8Y9/ref=sr_1_1?dchild=1&keywords=Rachid+Azzouz&qid=1587468549&s=dmusic&search-type=ss&sr=1-1
DANSE AHIDOUS
L’ahidous (en alphabet tifinagh "ⴰⵃⵉⴷⵓⵙ"), parfois appelé selon les régions haydous, tahidoust, hidoussi, désigne un art d’expression musicale berbère aussi bien masculin que féminin. 
C'est une danse traditionnelle pratiquée par les Berbères du Moyen Atlas et du Haut-Atlas au Maroc, ainsi que par quelques tribus du sud du Rif, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (en berbère izli, izlan) rythmés par l'alloun.
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Berbères du Maroc central dont il est leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant.
On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages. C’est un genre musical qui est particulièrement pratiqué dans les provinces de Khenifra, Azrou, Ifrane, Beni Mellal, Azilal, Imilchil, Midelt, Khemisset, Oulmès, El Hajeb, et d’une manière générale dans tout le Moyen Atlas.
Chaque année se déroule un festival qui lui est dédié et où se retrouvent plusieurs groupes représentant différentes tribus du Moyen Atlas. Le festival de la ville de Aïn Leuh se déroule au mois d’août.
                                                                                                 
CUISINE
La cuisine berbère ou cuisine amazighe (en berbère : asenwi amaziv, du terme aseni, terme désignant l'action de cuisiner) est une cuisine traditionnelle ancestrale commune aux habitants d'Afrique du Nord. Elle a peu évolué au cours du temps, mais diffère d'une région à l'autre, suivant les ressources agricoles locales.

HISTOIRE

Le brassage ethnique et culturel n'a pas eu un grand impact sur la cuisine berbère, particulièrement pour les populations berbères reculées dans des contrées difficiles d'accès. Bien qu'ils aient été les premiers habitants de l'Afrique du Nord, les Berbères ont longtemps vécu dans des communautés isolées et repliées sur elles-mêmes, malgré les diverses incursions phéniciennes, byzantines, romaines, arabes, ottomanes ou françaises. L'introduction du sucre et du thé, au Moyen Âge, fut considérée comme un nouvel élément de valeur social, au point que tout un rituel s'est installé autour de cette nouvelle consommation, devenue boisson nationale par excellence. Ces deux ingrédients furent utilisés comme monnaie d'échange.
Actuellement, il n'est guère aisé de parler de cuisine "typiquement berbère" certains mets restent un patrimoine d'identité culturelle.

Source WIKIPÉDIA

Gâteaux Kabyles 
RECETTES DE CUISINE
BIJOUX

Les bijoux berbères sont les témoins de l'histoire de ce peuple, une histoire de batailles contre les différents occupants.

Les lourds bracelets d'argent étaient portés par les femmes, même pour aller travailler aux champs, car ils leur servaient aussi d'armes de défense.
Source WIKIPÉDIA