L'Histoire des Berbères

HISTOIRE

Les Berbères ou Imazighen (Imaziɣen) sont des Hommes libres. Ils sont les autochtones d'Afrique du Nord. Connus dans l'Antiquité sous le nom de Libyens, ils sont répartis dans une zone s'étendant de l'oasis de Siwa en Égypte, jusqu’aux îles Canaries.


Plusieurs peuples ont traversé l’Afrique du Nord. Parmi les plus grandes invasions, il y a les Romains (guerres puniques), les Vandales, les Byzantins et les Arabes au VIIe siècle. Depuis la conquête musulmane, le « processus d’arabisation et d’islamisation » perdure. À ce jour, la majorité des Berbères ont perdu leur véritable identité.

Le plus connu des royaumes berbères est la Numidie. De nombreux rois berbères ont régné dans différentes régions d'Afrique du Nord, tels que, entre autres, Gaïa, Syphax, Massinissa, mais aussi des reines, telles que Dihya, Sophonisbe ou encore Tin Hinan.

Aussi parmi les plus grandes figures berbères, il y a Saint Augustin, un municipe de la province d'Afrique, philosophe et théologien chrétien. Ainsi que Mouloud Mammeri, écrivain, anthropologue, linguiste spécialiste de la langue et de la culture berbères (amazigh). Ses œuvres les plus célèbres sont La Colline oubliée (1952), Le Sommeil du juste (1955) et L'Opium et le bâton (1965). En 1982, il fonde à Paris le Centre d’Études et de Recherches Amazighes (CERAM) et la revue Awal (La parole).

Ce peuple rempli d’histoire se réunit chaque année le 12 janvier pour fêter le Nouvel an : c’est le « Yennayer ». Le calcul des années a commencé à partir de 950 av. J.-C., date approximative de l’accession au pouvoir du premier pharaon libyen en Égypte, Sheshonq (Cacnaq), fondateur de la XXIIe dynastie égyptienne (premier fait marquant d’un Berbère dans l’Histoire). Le calendrier est décalé de 950 années par rapport à l’ère commune : l’an 2020 correspond à 2970 du calendrier berbère.

Le grand territoire des Berbères est représenté par un drapeau composé de trois bandes horizontales de même largeur (bleu, vert, et jaune), et au centre, en rouge, de la lettre (?) l'équivalent du (Z) en alphabet latin, qui symbolise « l'Homme libre ».

Les trois couleurs de haut en bas peuvent être lues comme une carte du Tamazgha, le bleu représentant la Méditerranée, le vert la côte, et le jaune le Sahara.
YENNAYERLe nouvel an berbère (Yennayer) est célébré par les Nord-Africains le 12 janvier de chaque année. Il est précédé par Imensi n yennayer (littéralement « le dîner de Yennayer »), qui a lieu la veille du nouvel an Amazigh. Les gens se réunissent et l’attendent avec impatience, à travers différentes manifestations.
Pour cette occasion, les Berbères préparent un dîner composé d’un couscous (seksu) à prédominance de volaille, mélangée parfois à la viande séchée pour agrémenter le plat, élément fondamental de l’art culinaire berbère.
Cette coutume est basée sur un événement marquant dans l’histoire du peuple amazigh (berbère).
« Le point zéro » du calendrier a débuté en l’an 950 avant Jésus-Christ, ce qui correspond à la date où le roi berbère Cacnaq (Sheshonq) fut intronisé pharaon d’Égypte et fonda la XXIIe dynastie et qui régna jusqu’à l’an 715 avant Jésus-Christ.

Yennayer Aseggas amaynut amaziƔ
Aseggas amaynut amaziƔ (Yennayer), sfugulen-t deg tefriqt n ugafa ass n 12 (mraw akked sin) seg yennayer n myal aseggas. Imensi n yennayer tteggen-t iḍ yezrin amenzu n waggur n yennayer. Imdanen ttnejmaɛen ttrajun s lḥir, s tigawin yemgaraden.
I lmend n yennayer, imaziƔen ttheyyin imensi s seksu d uyaẓiḍ n leqbayel, tikkwal rennun-as aqeddid (lexliɛ / acedluḥ) i usibnen, d asafar agejdan n usewwi n yimaziƔen.
Ansay-agi ibedd Ɣef tigawt yesɛan azal deg umezruy n ugdud amaziƔ. Yebda leḥsab n tfada deg useggas 950 (tẓa n twinas akked smus n tmerwin) send talalit n sidna Σisa. YettuƔal Ɣer wazemz i deg yuƔal ugellid amaziƔ
Cacnaq d agellid unṣib Ɣef yiferɛunen n Maser, isbedd tagelda XXII0 i deg yegled almi d aseggas 715 (ṣa n twinas mraw akked smus) send talalit n sidna Σisa.

ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ ⴰⵙⴻⴳⴳⴰⵙ ⴰⵎⴰⵢⵏⵓⵜ ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ ⴰⵙⴻⴳⴳⴰⵙ ⴰⵎⴰⵢⵏⵓⵜ ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ (ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ), ⵙⴼⵓⴳⵓⵍⴻⵏ-ⵜ ⴷⴻⴳ ⵜⴻⴼⵔⵉⵇⵜ ⵏ ⵓⴳⴰⴼⴰ ⴰⵙⵙ ⵏ 12 (ⵎⵔⴰⵡ ⴰⴽⴽⴻⴷ ⵙⵉⵏ) ⵙⴻⴳ ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ ⵏ ⵎⵢⴰⵍ ⴰⵙⴻⴳⴳⴰⵙ. ⵉⵎⴻⵏⵙⵉ ⵏ ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ ⵜⵜⴻⴳⴳⴻⵏ-ⵜ ⵉⴹ ⵢⴻⵣⵔⵉⵏ ⴰⵎⴻⵏⵣⵓ ⵏ ⵡⴰⴳⴳⵓⵔ ⵏ ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ. ⵉⵎⴷⴰⵏⴻⵏ ⵜⵜⵏⴻⵊⵎⴰⵄⴻⵏ ⵜⵜⵔⴰⵊⵓⵏ ⵙ ⵍⵃⵉⵔ, ⵙ ⵜⵉⴳⴰⵡⵉⵏ ⵢⴻⵎⴳⴰⵔⴰⴷⴻⵏ. ⵉ ⵍⵎⴻⵏⴷ ⵏ ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ, ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ ⵜⵜⵀⴻⵢⵢⵉⵏ ⵉⵎⴻⵏⵙⵉ ⵙ ⵙⴻⴽⵙⵓ ⴷ ⵓⵢⴰⵥⵉⴹ ⵏ ⵍⴻⵇⴱⴰⵢⴻⵍ, ⵜⵉⴽⴽⵡⴰⵍ ⵔⴻⵏⵏⵓⵏ-ⴰⵙ ⴰⵇⴻⴷⴷⵉⴷ (ⵍⴻⵅⵍⵉⵄ / ⴰⵛⴻⴷⵍⵓⵃ) ⵉ ⵓⵙⵉⴱⵏⴻⵏ, ⴷ ⴰⵙⴰⴼⴰⵔ ⴰⴳⴻⵊⴷⴰⵏ ⵏ ⵓⵙⴻⵡⵡⵉ ⵏ ⵢⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ. ⴰⵏⵙⴰⵢ-ⴰⴳⵉ ⵉⴱⴻⴷⴷ ⵖⴻⴼ ⵜⵉⴳⴰⵡⵜ ⵢⴻⵙⵄⴰⵏ ⴰⵣⴰⵍ ⴷⴻⴳ ⵓⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵓⴳⴷⵓⴷ ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ. ⵢⴻⴱⴷⴰ ⵍⴻⵃⵙⴰⴱ ⵏ ⵜⴼⴰⴷⴰ ⴷⴻⴳ ⵓⵙⴻⴳⴳⴰⵙ 950 (ⵜⵥⴰ ⵏ ⵜⵡⵉⵏⴰⵙ ⴰⴽⴽⴻⴷ ⵙⵎⵓⵙ ⵏ ⵜⵎⴻⵔⵡⵉⵏ) ⵙⴻⵏⴷ ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵙⵉⴷⵏⴰ Σⵉⵙⴰ. ⵢⴻⵜⵜⵓⵖⴰⵍ ⵖⴻⵔ ⵡⴰⵣⴻⵎⵣ ⵉ ⴷⴻⴳ ⵢⵓⵖⴰⵍ ⵓⴳⴻⵍⵍⵉⴷ ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ ⵛⴰⵛⵏⴰⵇ ⴷ ⴰⴳⴻⵍⵍⵉⴷ ⵓⵏⵚⵉⴱ ⵖⴻⴼ ⵢⵉⴼⴻⵔⵄⵓⵏⴻⵏ ⵏ ⵎⴰⵙⴻⵔ, ⵉⵙⴱⴻⴷⴷ ⵜⴰⴳⴻⵍⴷⴰ ⵅⵅⵉⵉ0 ⵉ ⴷⴻⴳ ⵢⴻⴳⵍⴻⴷ ⴰⵍⵎⵉ ⴷ ⴰⵙⴻⴳⴳⴰⵙ 715 (ⵚⴰ ⵏ ⵜⵡⵉⵏⴰⵙ ⵎⵔⴰⵡ ⴰⴽⴽⴻⴷ ⵙⵎⵓⵙ) ⵙⴻⵏⴷ ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵙⵉⴷⵏⴰ Σⵉⵙⴰ.

Yennayer (en tifinagh : ⵢⴻⵏⵏⴰⵢⴻⵔ ) ou Yennar dans certaines régions est le premier jour de l'an du calendrier agraire utilisé depuis l'Antiquité par les Berbères à travers l'Afrique du Nord. Fêté selon les régions du 12 au 14 janvier de chaque année, il correspond au premier jour de janvier du calendrier julien, qui aujourd'hui est décalé de 13 jours par rapport au calendrier grégorien. Suite probablement à une erreur des premières associations culturelles qui ont prôné le retour à cette fête traditionnelle menacée de disparition, l'opinion que la date traditionnelle est le 12 janvier est très répandue, surtout en Algérie, bien que d’après des spécialistes la date exacte est le 14 janvier.

En Algérie, une décision présidentielle annoncée le 27 décembre 2017 fait de Yennayer un jour chômé et payé, fêté pour la première fois officiellement le 12 janvier 2018, lorsqu'il ne coïncide pas avec un week-end.

Dans certaines régions, Yennayer est précédé par imensi n yennayer (littéralement « le dîner de Yennayer ») qui a lieu la veille du nouvel an Amazigh. Les gens se réunissent et attendent, à travers différentes manifestations, la venue de la nouvelle année. C'est le 11 que « amghar ouchouqyaye » est chassé par les habitants, qui l'accusent de tous les maux de l'année écoulée.

Source WIKIPÉDIA

 

Tous les ans,Yennayer se fête à la Roche-Sur-Yon ,à l'initiative de l'association.....Une grande soirée dansante  et un repas tradtionnel composé d'une chorba et d'un couscous.....Un soirée attendue de tous en ce début d'année!
LES LANGUES BERBERES

Les langues berbères ou le berbère, en berbère « tamazight » (néo-tifinagh : ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ ; tifinagh touareg : ⵜⵎⵣⵗⵜ ; ABL : Tamaziɣt) forment une branche de la famille des langues chamito-sémitiques (ou afro-asiatiques, ou afrasiennes) et couvrent une vaste aire géographique : l’Afrique du Nord depuis le Maroc jusqu’à l’Égypte, en passant par l’Algérie, la Tunisie et la Libye, ainsi qu'une partie du Sahara, et la partie ouest du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger). Une variante du berbère, le guanche, fut parlée autrefois aux Îles Canaries.

Glottolog recense 27 langues berbères (langues mortes incluses). Le berbère possède son propre système d'écriture, le tifinagh, que les Touaregs ont conservé et dont une variante est officiellement utilisée au Maroc.

Il n'existe pas de chiffres officiels concernant le nombre de berbérophones, mais il est estimé à 25 - 30 millions de locuteurs.

Le kabyle (autonyme : taqbaylit, tifinagh : ⵜⴰⵇⴱⴰⵢⵍⵉⵜ) est une langue berbère du Nord parlée en Kabylie (région du nord de l'Algérie) et également au sein de l'importante diaspora kabyle, en Algérie et dans d'autres pays (notamment la France et la Belgique). Le nombre de locuteurs est estimé à environ 3,5 millions en Kabylie et à environ 6 millions dans le monde, essentiellement à Alger et en France. Il s'agit de la deuxième langue berbère la plus parlée, après le chleuh (sud du Maroc).

En Algérie, c'est la première langue berbère en nombre de locuteurs, suivi par le chaoui. En Afrique du Nord, elle se situe au deuxième rang après le chleuh.

Le 10 avril 2002, une révision de la constitution algérienne ajoute l'article 3bis, qui reconnaît le berbère comme langue nationale. Début 2016, la langue acquiert le statut de langue officielle par une nouvelle révision de la constitution.

Source WIKIPÉDIA